gymnase du Parc des expositions
dans le cadre de MOUVEMENTS#3 (en partenariat avec l'ADECC, Act en scène, Les Bazis et le CDCN Toulouse-La place de la danse)
Crédit photo : Loran Chourrau
Créer une nouvelle écriture à partir d’un matériel corporel existant, Jamais la fin déploie sa recherche dans la continuité chorégraphique des deux précédents duos de la compagnie.
Mélanger nos pas jusqu’à les confondre, les oublier et les recréer : voilà ce qui nous intéresse. Cette notion de continuum artistique nous a donné l’envie de questionner le concept de finitude, caractère de ce qui est fini.
Il a été évident pour nous d’inclure dans notre création la notion de fête. À nos yeux, ces espaces de fête sont des endroits où tout est possible dans un cadre safe, des lieux de lâcher-prise et de connexion à soi et à l’autre. Ce sont des espaces hors du temps, où l’exploration des sens est omniprésente. C’est un exutoire physique et mental qui nous fait nous sentir vivant·es.
La rencontre des corps y est omniprésente, et très vite l’individu devient groupé. Jongler entre le singulier et le collectif, chercher le déploiement d’un corps et d’un langage commun malgré l’exigence du cadre donné.
Tout au long du processus de création, nous nous sommes appuyé·es sur le poème « Dancefloor politique » de Hewan Aman, tiré de l’ouvrage collectif guidé par Sarah Gamrani, Au-delà du club, recherche poétique, féministe et collaborative pour réimaginer les pratiques festives des scènes électroniques.
Nana Mouvement. Chorégraphes : Angelica Ardiot & Naomi Charlot
Interprètes : Angelica Ardiot, Naomi Charlot, Philippe Renard et Thomas Queyrens. Lumière : Cloé Freneix